Québec, le 20 novembre 2012 – Le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) reconnaît les efforts déployés par le gouvernement du Québec dans le cadre de l’annonce du budget 2013-2014 prononcé aujourd’hui par le ministre des Finances et de l’Économie, monsieur Nicolas Marceau, pour assurer la promotion de l’utilisation du bois dans la construction. Par contre, le CIFQ déplore l’absence de mesures concrètes concernant la mise en place du nouveau régime forestier, dossier prioritaire pour appuyer l’industrie forestière dans sa transformation.
L’industrie réclamait au gouvernement d’adopter dans son budget des mesures concrètes pour s’assurer que l’implantation du nouveau régime se fasse à coût neutre. Au moment où l’industrie forestière est à une étape importante de sa transformation, celle-ci se voit encore fragilisée par la mise en place du nouveau régime forestier qui prolonge l’incertitude en raison d’une hausse significative des coûts d’approvisionnement qui entraînera une augmentation de l’ordre de 20 % selon une première évaluation sommaire.
« On ne peut faire abstraction de notre réalité économique où les entreprises forestières québécoises ont vu leur compétitivité s’effondrer compte tenu des crises survenues ainsi que de leur structure de coûts parmi les plus élevés au monde. L’implantation du nouveau régime, dans les termes actuels, risque de miner leur compétitivité à l’échelle mondiale. Le gouvernement devrait assumer les responsabilités qui lui incombent en sa qualité de responsable des terres publiques, notamment par rapport à la question de la construction de chemins multi usages, et de l’ensemble des coûts de protection et de lutte contre les incendies (SOPFEU) », a précisé le président-directeur général M. André Tremblay.
« Il serait désastreux pour l’économie du Québec, d’empêcher les entreprises de profiter de la reprise qui pointe à l’horizon. Nous contribuons incontestablement à la santé économique du Québec et de ses régions. En conséquence, l'industrie offre de nouveau sa collaboration au gouvernement pour se mettre rapidement au travail afin de trouver des solutions qui permettront la mise en œuvre du nouveau régime sans hausse de coût. Par le fait même, le CIFQ accueille favorablement la prolongation de la mesure visant à modifier jusqu’en 2017 le programme de crédit d’impôt à l’investissement pour les régions ressources », de conclure M. Tremblay.
Mentionnons que la charte du bois et la modification du code sur les édifices résidentiels s’ajoutent aux mesures en faveur de l’utilisation du bois. « L’utilisation accrue du bois en construction s’inscrit logiquement dans la démarche de développement durable de la société québécoise. Le bois de construction est une ressource locale, renouvelable et sa fabrication requiert peu d’énergie comparativement à d’autres matériaux. Conséquemment, l’utiliser davantage au Québec pour la construction des nouveaux bâtiments contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre », assure M. Louis Poliquin, directeur du Centre d’expertise sur la construction commerciale en bois (Cecobois).
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À propos du CIFQ
Le Conseil est le porte-parole de l’industrie forestière du Québec. À elles seules, les entreprises de sciage résineux et feuillu, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et de panneaux œuvrant au Québec génèrent 17 milliards $ en activité économique chaque année, près de 2,5 milliards $ en salaires et avantages sociaux dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d’impôts payés par les entreprises et les travailleurs.
Source : Laurence Drouin
Directrice des communications et affaires publiques
Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ)
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