QUÉBEC, le 24 août 2012 - L'industrie québécoise de la forêt est confrontée depuis des années à des défis majeurs. Les coopératives forestières, qui procurent de l'emploi à 3 500 personnes et génèrent un chiffre d'affaires de plus de 250 millions $ répartis dans presque toutes les régions du Québec, souhaitent rappeler à l'attention des candidats et des partis politiques que la forêt, tout autant que le minerai du plan nord, est une ressource naturelle indispensable au développement des régions.
LA FORÊT EST RENOUVELABLE
Dans un mémo qu'elle a adressé aujourd'hui aux chefs de partis et aux députés des régions où la forêt est un moteur économique important, la Fédération québécoise des coopératives forestières rappelle à quel point la forêt est un moteur de développement économique et social. C'est aussi une ressource renouvelable qui peut être exploitée en recourant à une expertise québécoise bien ancrée, fondée sur des bases scientifiques, d'ingénierie et de planification qui en assureront la pérennité.
Elle y préconise une série de mesures qui pourraient faire en sorte que la culture planifiée de la forêt soit d'avantage au profit des Québécois et des Québécoises, dans une perspective de développement durable. Elle rappelle que le bois retrouve, enfin, ses lettres de noblesse comme matériau de construction.
La Fédération souligne qu'elle a développé une filière du chauffage à la biomasse qui pourra permettre au gouvernement et aux propriétaires de grands immeubles des économies appréciables sur leurs frais de chauffage, tout en contribuant à maintenir des emplois de qualité dans les régions.
« Pour que tout cela soit possible, le futur gouvernement devra compléter la réforme du régime forestier entreprise sous l'actuel gouvernement, en misant davantage sur les entreprises spécialisées en aménagement forestier et en intensifiant la sylviculture. Il devra aussi valoriser le bois comme matériau de prédilection dans les édifices non résidentiels, favoriser l'émergence d'une expertise basée sur l'innovation dans l'utilisation du bois structural, par opposition aux seuls critères de coûts et contribuer au développement d'une forte filière destinée au chauffage par la biomasse forestière », insiste le directeur général de la FQCF, Jocelyn Lessard.
Finalement, un prochain gouvernement devrait reconnaître et encourager le modèle d'affaires coopératif comme moteur d'entrepreneuriat. Dans toutes les régions du Québec, on constate un besoin urgent de renouveler la base entrepreneuriale. Le mouvement coopératif offre une voie d'avenir dans cette direction et mérite d'être mieux soutenu au profit des futures générations.
SOURCE : FEDERATION QUEBECOISE DES COOPERATIVES FORESTIERES (FQCF)Renseignements :
Jocelyn Lessard, directeur général
Fédération québécoise des coopératives forestières
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