Québec, le 5 février 2016 – Le président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), M. André Tremblay, a réagi avec étonnement à l’annonce de la prise de position de l’organisme FSC à l’endroit de Produits forestiers Résolu.
En effet, M. Tremblay a tenu à rappeler que les principaux enjeux d’aménagement forestier durable soulevés dans le cadre de la médiation proposée par FSC International (consentement préalable, libre et éclairé des Premières Nations, application du plan provincial de rétablissement du caribou forestier et protection des massifs forestiers intacts) relèvent essentiellement de la responsabilité du gouvernement du Québec et non des entreprises forestières. De plus, ces enjeux affectent l’ensemble des entreprises forestières du Québec intéressées par la certification FSC. Il est donc impossible pour une seule entreprise de porter, à elle seule, le poids d’un processus de médiation touchant ces enjeux qui débordent son champ de responsabilité.
« Le processus de médiation proposé en décembre dernier par FSC International ne se résumait qu’à une seule entreprise et à une seule région du Québec, ce qui ne peut être viable. Aussi, le CIFQ a rencontré, le 27 janvier dernier, M. Kim Carstensen, directeur général de FSC International, en présence du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, M. Laurent Lessard, à titre d’observateur. Nous lui avons proposé, en lieu et place de la médiation, la mise sur pied d’un groupe de travail qui regrouperait l’ensemble des entreprises forestières, incluant Résolu, pour trouver des solutions viables et équitables à ces éléments de la certification. Je suis heureux de constater l’accueil positif réservé à cette proposition d’une vaste consultation incluant l’industrie et l’ensemble des partenaires », a déclaré M. André Tremblay.
« Malheureusement, il reste une partie du chemin à faire. Aujourd’hui, à peine une semaine après notre rencontre et sans que la consultation discutée ne soit entreprise, FSC prend position à l’endroit de Produits forestiers Résolu sur des enjeux qui, il faut le répéter, vont au-delà de ses responsabilités et qui ont également été soulevés par plusieurs autres entreprises. Comment FSC peut-elle raisonnablement remettre en cause la volonté et l’engagement de Résolu? », d’ajouter André Tremblay.
Le CIFQ estime, à l’instar du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, M. Laurent Lessard, dans son communiqué publié le 30 novembre dernier, « que les organismes internationaux de certification forestière, tels que le FSC, prennent en considération les réalités régionales ainsi que les efforts déployés par les États pour préserver la pérennité des forêts, des écosystèmes et de la biodiversité ».
« L’industrie forestière dans son ensemble désire travailler avec les organismes de certification reconnus internationalement pour répondre aux enjeux soulevés, et ce, avec notre partenaire qu’est le gouvernement du Québec. Ce n’est pas en excluant des joueurs clés que nous y parviendrons. Au contraire, c’est ensemble que nous y parviendrons. Nous invitons FSC à reconsidérer sa position », a conclu M. Tremblay.
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SOURCE : Conseil de l’industrie forestière du Québec
Renseignements : Mario St-Laurent
Directeur des communications
Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ)
418 657-7916, poste 402
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