Le Conseil de l’industrie forestière du Québec a réalisé aujourd’hui le lancement officiel du document issu des séances de travail du Comité de revalorisation de l’industrie forestière «L’industrie forestière québécoise : les conditions pour une transformation réussie ». Le président-directeur général, M. Guy Chevrette, accompagné de l’un des membres du Comité de revalorisation, M. Patrice Mangin, directeur général du Centre Intégré en pâtes et papiers (CIPP) a profité de son passage dans les magnifiques installations du Musée Boréalis de Trois-Rivières pour présenter une conférence sous le thème : Revalorisation de l’industrie forestière.
En décembre dernier, le CIFQ transmettait à la ministre des Ressources naturelles et de la Faune et au ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, un texte entériné par son conseil d’administration sur la revalorisation de l’industrie forestière. Comme la réflexion gouvernementale s’est amorcée quelques mois plus tard, sans que l’industrie y soit conviée, le CIFQ a sollicité ses partenaires pour définir sa propre vision d’avenir et identifier les étapes et les moyens pour permettre une transformation réussie.
« Nous souhaitons que le gouvernement du Québec, à qui nous avons déjà soumis notre document, apporte une attention particulière aux conditions nécessaires pour que notre industrie s’inscrive favorablement dans le contexte de l’évolution des marchés. L’industrie est prête à collaborer afin de jeter les bases nécessaires à la réussite de cette transformation », a également souligné M. Chevrette.
La très grande majorité des enjeux en lien avec la forêt et avec le mode de tenure ont déjà été abondamment discutés et continueront certainement de l’être à tout le moins jusqu’à la mise en œuvre complète de la Loi 57 et de la réglementation qui en découlera. Les membres du comité ont plutôt choisi, à partir de certaines prémices relatives aux besoins de l’industrie quant à la disponibilité et aux coûts de ses approvisionnements, de se pencher sur l’évolution des marchés ainsi que sur les moyens qui doivent être mis en place pour répondre aux profonds changements qui s’opèrent. Les enjeux de la main-d’œuvre, de la productivité, de la recherche et du développement, de l’accès aux capitaux, voire même de l’image de l’industrie forestière, sont au cœur de cette transformation.
Au chapitre des conditions auxquelles le Comité de revalorisation s’est entendu pour entreprendre une transformation réussie, mentionnons : le maintien de la certification forestière sur les territoires qui l’ont obtenue et poursuivre les efforts afin que l’ensemble de la forêt québécoise, publique et privée, accède le plus rapidement possible à une certification répondant aux exigences des marchés, l’élargissement du panier de produits des entreprises et en hausser la valeur, revoir nos modèles d’affaires et construire sur la coopération, tant avec les partenaires qu’avec les clients, soutenir par le financement gouvernemental et les capitaux de risque, le développement des filières de la bioénergie et des bioproduits et finalement, de travailler à l’amélioration de la compétitivité de l’industrie dans ses marchés.
Persuadés du bien fondé des constats et des recommandations qu’ils ont dégagés, les membres du comité sont confiants quant à la réception qui sera réservée à leur document, puisque les profonds changements dont nous parlons sont au cœur de la mise en valeur de toutes les ressources du milieu forestier.
Le document « L’industrie forestière québécoise : les conditions pour une transformation réussie » est disponible à l’adresse suivante : http://www.cifq.qc.ca/html/francais/industrie/publications_autres_documents.php
Le comité a été constitué de représentants de l’industrie et de spécialistes de différents horizons : universités, centres de recherche et secteurs financiers : M. Jean Roy, vice-président, Industries Norbord, M. Charles Boutin, directeur, Société générale de financement du Québec (SGF), M. Tom Brown, directeur, FPInnovations – Pâtes et Papiers, Mme Virginie Chambost, coordonnatrice du Projet PIBA de la Chaire CRSNG en génie de conception environnementale à l’École Polytechnique, Mme Sophie D’Amours, directrice générale, FORAC, M. Yves Dessureault, directeur, Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), M. Michel Filion, vice-président, Chantiers Chibougamau, M. Francis Fournier, directeur, FPInnovations – Produits du bois, M. Marc Gilbert, président sortant, Boisaco, M. Jean-François Gingras, directeur, FPInnovations – Opérations forestières, M. Michel Huard, président, Félix Huard, M. Patrice Mangin, directeur général, Centre intégré en pâtes et papiers (CIPP), M. Martin P. Pelletier, conseiller spécial, Cascades, M. Stéphane Rousseau, vice-président, Kruger, M. Paul Stuart, professeur titulaire au département de génie chimique et titulaire de la Chaire CRSNG en génie de conception environnementale à l’École Polytechnique, M. Charles Tardif, vice-président, Maibec et M. Pierre Vézina, directeur, Énergie, environnement et services, et coordonnateur du comité au Conseil de l’industrie forestière du Québec.
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À propos du CIFQ
Le Conseil est le porte-parole de l’industrie forestière du Québec. À elles seules, les entreprises de sciage résineux et feuillu, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et de panneaux œuvrant au Québec génèrent 12,9 milliards $ en activité économique chaque année, près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d’impôts payés par les entreprises et les travailleurs.
Source :
Laurence Drouin
Directrice adjointe aux communications
Direction des communications et affaires publiques
Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ)
418 657-7916, poste 411
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