Québec, le 14 juillet 2015 – Le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) saluent les efforts du gouvernement du Québec pour régler la crise forestière sur le territoire Baril-Moses qui menace l’emploi et le développement économique des municipalités touchées. Toutefois, certaines questions demeurent, pour le moment, sans réponses.
« Les municipalités sont soulagées que l’incertitude entourant le développement forestier sur le territoire Baril-Moses se dissipe. La forêt est au cœur de l’économie de plusieurs communautés et le développement responsable de cette forêt est synonyme de retombées sociales et économiques importantes pour toutes les régions du Québec. Nous le répétons, le secteur forestier doit conjuguer les enjeux environnementaux, sociaux et économiques, et cette entente est un pas dans la bonne direction », a exposé M. Richard Lehoux, président de la FQM.
« Cette entente trace la voie vers des règles claires pour les entreprises forestières qui œuvrent sur le territoire Baril-Moses, mais celle-ci comporte plusieurs points d’interrogation, notamment quant à l’impact sur la possibilité forestière et les entreprises qui seront touchées. Nous souhaitons vivement que l’industrie et les municipalités concernées soient consultées tout au long des négociations inscrites dans l’entente avec la nation crie d’Eeyou Istchee. C’est avec intérêt que nous continuerons de suivre de près l’évolution des pourparlers. D’ailleurs, nous encourageons le gouvernement du Québec à poursuivre ses efforts pour intégrer la nation Innu dans ces discussions et trouver la voie de passage pour un accord global envers les peuples autochtones concernés, et ainsi permettre à l’industrie forestière et aux municipalités de pouvoir prospérer », a déclaré le président-directeur général du CIFQ, M. André Tremblay.
« Dans le dossier de la certification environnementale, nous interpellions le gouvernement depuis plusieurs mois afin qu’il pose des gestes pour résoudre les aspects qui lui incombent dans le litige actuel, au premier chef les enjeux autochtones et ceux liés à la protection du caribou forestier. Nous saluons l’engagement de la nation crie d’aviser les organismes de certification du retrait de sa plainte et de la résolution du différend et souhaitons vivement que ce geste facilite l’accès aux marchés des produits issus de la forêt boréale », d’ajouter M. Tremblay.
En regard au rétablissement de l’habitat du caribou forestier, l’Entente comporte un engagement gouvernemental à travailler avec diligence avec les parties prenantes intéressées et les experts, y compris les Cris et les Innus, sur un plan en la matière. L’industrie forestière partage cet objectif et, à titre de principal intervenant économique concerné par l’enjeu du caribou forestier, souhaite vivement être au nombre des parties prenantes conviées à participer à cet exercice.
« L’entente conclue hier doit permettre d’incarner les principes de base du développement durable, en ce sens que sa mise en œuvre doit permettre l’atteinte du fragile, mais nécessaire équilibre entre les préoccupations environnementales, sociales et économiques sur un territoire d’une grande importance, tant pour les Cris et les Innus que pour l’ensemble du Québec. Nous souhaitons collaborer aux étapes à venir et à l’identification de solutions pérennes et mutuellement acceptables », de conclure André Tremblay.
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À propos de la FQM
Depuis sa fondation en 1944, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) s’est établie comme l’interlocuteur incontournable des municipalités et des régions du Québec. Visant constamment à défendre l’autonomie municipale, elle privilégie les relations à l’échelle humaine et tire son inspiration de l’esprit de concertation et d’innovation de ses quelque 1 000 municipalités et MRC membres.
À propos du CIFQ
Le Conseil est le porte-parole de l’industrie forestière du Québec. Le CIFQ compte plus 160 membres réguliers, de sciage résineux et feuillus, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et panneaux œuvrant au Québec, ainsi que 180 membres associés. Ces derniers génèrent un chiffre d’affaires de 15,8 milliards $ chaque année, soit près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux, dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d’impôts payés par les entreprises et les travailleurs.
Pour renseignements et pour des demandes d’entrevues:
Marc-Antoine Fortin
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Fédération québécoise des municipalités
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