Le Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ) a profité de la rencontre tenue aujourd'hui avec la ministre des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), Mme Nathalie Normandeau, pour déposer un document sur la revalorisation de l'industrie forestière entériné par son Conseil d'administration le 4 décembre dernier.
Le CIFQ considère que la revalorisation de l'industrie forestière ne passe pas uniquement par des projections futuristes, mais aussi par la revalorisation de ce qui se fait actuellement et qui constitue un actif important pour le Québec. « Nous aurons toujours besoin de bois d'oeuvre pour la construction domiciliaire et si jamais le gouvernement accouche d'une réelle politique d'utilisation du bois, nous en aurons aussi besoin pour la construction commerciale et institutionnelle », a déclaré le président-directeur général du CIFQ, M. Guy Chevrette.
Le CIFQ considère également qu'une revalorisation de notre industrie peut aussi se bâtir en répondant aux défis actuels et en faisant preuve d'innovation.
Enfin, le CIFQ considère qu'il est grandement temps que le gouvernement défende son propre régime forestier et ses propres prescriptions, qu'il réponde aux faussetés qui se sont accréditées auprès d'une très grande partie de la population, sans jamais aucun démenti, ni aucune nuance de la part du pouvoir politique qui a lui-même édicté les règles du jeu. «C'est ce qu'on appelle la gestion des perceptions », a précisé M. Chevrette.
Le CIFQ est prêt à collaborer étroitement avec un organisme neutre qui pourrait faciliter le travail d'élaboration d'une vision porteuse de l'avenir de l'industrie forestière et souhaite que le gouvernement acceptera cette proposition.
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À propos du CIFQ
Le Conseil est le porte-parole de l'industrie forestière du Québec. À elles seules, les entreprises de sciage résineux et feuillus, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et de panneaux oeuvrant au Québec génèrent 12,9 milliards $ en activité économique chaque année, près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d'impôts payés par les entreprises et les travailleurs. Au cours des dernières années, les investissements en immobilisations et réparations pour le secteur papetier et celui des produits du bois ont été supérieurs à 1milliard $ annuellement.
Source :
Nadia Boutin
Adjointe aux communications
Conseil de l’industrie forestière du Québec
418 657-7916, poste 411
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