Québec, le 22 février 2016 – Le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) tient à remettre les faits en perspective relativement à la demande formulée en conférence de presse par la communauté Crie de Waswanipi et certains groupes environnementaux de créer une nouvelle aire protégée de 4000 km2 au sud de la rivière Broadback.
En juillet 2015, le gouvernement du Québec et le Grand conseil des Cris ont signé une entente de nation à nation prévoyant entre autres la création de l’Aire protégée de la rivière Broadback d’une superficie de 9134,81 km2.
En plus de veiller à la protection du caribou forestier, l’entente prévoit un développement responsable qui assurera des emplois dans des régions fortement touchées par le ralentissement économique. Concrètement, cette entente fait appel aux trois pôles du développement durable, soit l’environnement, l’économie et la société.
« La demande formulée ce matin est inacceptable parce qu’elle pourrait représenter la perte de plus de 1000 emplois. La forêt est au cœur de l’économie de plusieurs communautés et le développement responsable de la forêt est synonyme de retombées sociales et économiques importantes pour tout le Québec », a déclaré M. André Tremblay, président-directeur général du CIFQ.
Les représentants de l’industrie forestière réitèrent également leur volonté de collaborer aux étapes à venir dans le cadre de l’entente afin de trouver des solutions pérennes et mutuellement acceptables.
Rappelons que les entreprises forestières sont soumises à des règles parmi les plus sévères au monde et que les enjeux environnementaux sont au cœur de leurs préoccupations. Elles se plient de façon stricte à la législation et à la règlementation en la matière. En outre, le Québec est le seul État dans le monde à avoir imposé une limite au nord de laquelle il est interdit de récolter le bois, et ce, afin de protéger la forêt boréale.